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Malcolm & Marie : L'un des premiers films tournés en pleine pandémie - Ciel Bleu
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Malcolm & Marie : L’un des premiers films tournés en pleine pandémie

La pandemie du coronavirus a paralysé certainnes activités mais n’a pas arreté le monde ! Malgré cette situation agassante, certaines activités continuent à s’imposer bien qu’avec un ralentissement. L’exemple concret c’est avec le 7eme art, où la présence de Covid-19 que beaucoup ont qualifié d’assassin, le tournage des films n’ont pas connu le total arrêt. Surtout connaissant qu’avec ces restrictions du confinement ou encore la quarantaine, les gens doivent se distraire pour grader la bonne humeur. Ainsi, l’on compte le film “Malcolm & Marie”, l’un des premiers films tournés en pleine pandémie. Ce film déjà disponible sur Netflix depuis le 05 février 2021, a connu la mis en scène de Sam Levinson.

En effet, sans COVID-19, Malcolm & Marie n’aurait jamais existé. Le film Netflix, qui réunit Zendaya et John David Washington dans la peau d’un couple en crise, est né d’une frustration.

Tout commence en mars 2020. Alors que le tournage de la saison 2 de Euphoria est imminent, la phase de confinement oblige toutes les productions à cesser leur activité. L’enthousiasme derrière cette nouvelle aventure est stoppé net.

Trèsvite, Zendaya implore Sam Levinson, le cinéaste, de lui écrire un autre projet pour combler ce rendez-vous manqué. Il rédige ainsi les premières lignes de Malcolm & Marie, qui s’inspire directement d’une anecdote vécue avec sa femme, Ashley Levinson.

Alors qu’il poursuit l’écriture, le réalisateur pense à l’acteur susceptible de donner la réplique à sa comédienne fétiche. Il jette son dévolu sur John David Washington, déjà séduit par l’idée.

Les semaines passent, le confinement prend fin et la reprise des tournages devient une possibilité.

Et pour tourner, un lieu est donné : Carmel, dans le nord de la Californie. La ville est la seule de l’État à “autoriser les tournages dans des propriétés privées sans permis”, précise le communiqué de presse.

Bien conscient des risques que l’équipe encoure, le producteur Kevin Turen s’était dit prêt à assumer de porter l’étiquette de “l’équipe de tournage la plus vigilante en matière de COVID de l’histoire du cinéma”.

Au total, 22 personnes se rendent à Carmel. Deux acteurs et 20 techniciens. En quarantaine forcée, Sam Levinson en profite pour finir l’écriture du scénario.

Toute l’équipe se réunit dans la Caterpillar House, décor unique du film. Afin d’éviter les contacts extérieurs au maximum, les déplacements sont réduits. Les gants, les masques et les visières sont, quant à eux, obligatoires.

Des tests sont effectués régulièrement par un médecin et une infirmière. “Chacun avait sa chambre et restait à distance des autres, mais on avait l’impression d’être en colonie de vacances”, se remémore le producteur.

Malcolm & Marie: Place au sytème D

L’équipe réduite favorise le système D. Zendaya s’est occupée de sa coiffure et du maquillage elle-même. Elle s’est également improvisée costumière : “J’avais apporté des tenues en plus au cas où la production en aurait besoin pour habiller le plateau, explique-t-elle. Il y a d’ailleurs une scène où je balance mes chaussures contre le placard et ce sont mes propres chaussures.”

Lavigilance est également de mise sur le plateau. Sans scripte présente sur le plateau, la cohérence des scènes devait être assurée par toute l’équipe. “Si on posait un objet quelque part, on devait se souvenir de l’endroit où on l’avait mis”, se souvient Zendaya.

Mais la production de Malcolm & Marie a aussi créé des emplois. Des agents d’entretien, des paysagistes et des cuisiniers ont été embauchés.

Pour récompenser les professionnels qui ont pris des risques sur le projet, une décision importante est prise sur les recettes.

Commel’explique Sam Levinson, “tous [les] chefs de poste possèdent une part d’actif du film”. “Je pense que ça a renforcé le sentiment qu’on était tous solidaires, et j’espère que c’est un mode de fonctionnement qu’on pourra pérenniser à l’avenir”, poursuit-il.

Ashley Levinson, productrice, l’admet : “Nous n’aurions pu faire ce film sans eux.” Les bénéfices de toute future vente du long métrage sont offertes à l’organisation Feeding America, réseau national de banques alimentaires.

Blaise Puala/Allocine.fr

 

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