« Le développement par la culture et les arts » est le thème retenu pour la deuxième édition du forum des culturels qui se tient du 19 au 23 octobre au musée national. La confirmation a été donné lors du point de presse tenu le mercredi 14 en ce même lieu qui accueillera ces assises culturelles.
Représentant le ministère de la culture et des arts, structure partenaire à cette édition, Pascal Rukengwa Bahizire, le directeur de cabinet du ministre Jean-Marie Lukundji Kikuni, a commencé par dresser un tableau sombre du secteur culturel rd-congolais.
« Nous avons trouvé un secteur culturel désarticulé où les artistes étaient dans l’incapacité total de se prendre en charge, un secteur qui n’était pas valorisé et même le budget lui accordé laissait à désirer. Face à ceci, le ministère a imaginé un certain nombre des réponses pour répondre à toutes ces questions. Il a été donc question des mécanismes de sortie de ce délabrement » a-t-il renchéri tout en nourrissant la relance et la valorisation de ce secteur en prenant des initiatives pratiques.
A en croire le coordonnateur du collectif des artistes et culturels du Congo -CAC, Paul Ngoy Kasongo dit Le Perc, la première édition aurait permis à ce que les artistes et les culturels se mettent ensemble et créer une structure qui peut être là pour fédérer les artistes.
Elle a également permis à la rdc d’avoir des parlementaires culturels. Et l’heure est maintenant à faire des projections sur des questions de fond. « Après cette étape, nous réfléchissons sur des questions de fond sur chaque problème pour trouver une solution. Donc, la deuxième édition c’est pour réfléchir sur des questions de fond avec les culturels, les décideurs, les journalistes et tout le monde « , fait savoir ce dernier.
La revalorisation de ce secteur de la culture et des arts est une nécessité pour ainsi permettre à la RDC jadis Zaïre de se revêtir de sa robe d’antan afin de continuer à retenir l’attention de l’Afrique et du monde entier sur la diversité et les valeurs culturelles de ce pays riche en potentiel.
Blaise Puala