Loi sur la traite des personnes en RDC. A Kinshasa, les rideaux de l’atelier organisé par l’Agence pour la Prévention et la Lutte contre la Traite des Personnes (APLTP), sont tombés ce jeudi 20 août 2020. Ces réunions techniques ont permis l’examen et la validation de l’avant-projet de loi portant sur la prévention et la répression de la traite des personnes en République Démocratique du Congo.
Organisées sous le haut patronage du Président de la République en partenariat avec l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), ces assises de trois jours avaient pour objectif d’améliorer le projet des nouvelles dispositions à intégrer dans le Droit pénal congolais, des dispositions devant prévenir, incriminer et réprimer toutes formes de traite des personnes.
Réunis dans deux salles reliées par vidéoconférence, la salle Salonga de l’hôtel MEMLING, dans la commune de la Gombe et celle de la MONUSCO, à Ngaliema, les participants à cette session de travail, une cinquantaine de personnes, ont d’abord travaillé par groupes dont trois au total, avant de finir par valider les
39 articles qui composent cet avant-projet de loi.
« Nous venons de passer ensemble 3 jours d’intenses travaux, d’intenses réflexions. Et je commence d’abord par vous remercier et vous féliciter pour la qualité du travail abattu en peu de temps. Nous remercions également le gouvernement américain qui, par le truchement de son agence de coopération l’USAID et l’OIM, qui nous ont permis d’organiser cet atelier afin d’examiner et de valider des textes de l’avant-projet de loi contre la traite des personnes en RDC », s’est-elle réjouie.
À titre de rappel, L’APLTP est un service spécialisé crée au sein du Cabinet du Chef de l’État par Ordonnance présidentielle numéro 19-027 du 22 avril 2019. Elle a pour mission de coordonner, sur toute l’étendue du pays, toutes les interventions de prévention et de lutte contre la traite des êtres humains.
Fabrice Lukamba