A travers le Festival International des Sonorités de Kinshasa FISOKIN, le Collectif Malafi’arts production entend contribuer à la lutte contre la pollution sonore qui envahit la ville métropolitaine, en y ajoutant des actions artistiques garantissant la préservation des sons moins signifiants à travers des formations, créations et prestations artistiques.
Ce rendez- vous culturel, scientifique et festif de la ville de Kinshasa est vu, par certains amateurs de la musique, comme une transformation et une mise en valeur.
« Avec plus de 12 millions d’habitants, la capitale congolaise peut paraître comme le temple de la cacophonie urbaine. Pourtant, parmi ce tapage auditif, plusieurs artistes, comme Jupiter et Okwess, Staff Benda Bilili, Ko KoKo, Lokwa Kanza, Aïcha et Fulu musique… ont remarqué des sonorités propres dans la vie quotidienne de la ville pour nourrir leurs créations artistiques. » a laissé entendre linitiateur de ce projet, Niamba Malafi JL Caillera, au cours dun entretien avec « Ciel-Bleu Actu », ce magazine qui se présente comme la référence de la culture africaine.
Dans lequel salon des Bruits de Kinshasa est prévu une conférence sur trois panels à savoir son et santé, son et Droit et celui de son et technique.
Il est également prévu une exposition sonore de la ville mêlée de la performance danse ainsi que la remise des prix Matondi.
Et pour chuter avec FISOKIN, il est prévu une soirée festive à la place planète J à Ndjili.
Laquelle soirée, à en croire le programme, connaîtra une forte programmation musicale avec une dizaine de musiciens en lice, parmi lesquels Mam’africa, Kadji Sman, Maxel Muya, Shak Shakito, Bantunani ainsi que le contre maître Ibrator Mpiana.
Blaise Puala