Chaque jour qui passe, la cordonnerie semble être reléguée au dernier plan dans toute la République Démocratique du Congo. C’est le constat fait par certains hommes du métier qui estiment pourtant que ce profession au service des autres est un art à part entière.
Les artistes évoluant dans ce secteur se sentent de moins en moins intéressés par le gouvernement congolais, qui pourtant, n’affecte et n’alloue des fonds qu’à d’autres types des domaines.
Cordonnier de son état, Richard Asani exerce cette activité depuis une quinzaine d’années et parle d’énormes difficultés auxquelles ils se trouvent être confrontés.
«Le manque de matériels sophistiqués et d’aides financières, etc., ne nous rendent pas en tout cas le travail aisé…», a-t-il déploré.
«Alors que ce savoir-faire local, nos productions, font aussi la fierté du pays (…) ! », a expliqué l’artisan, ajoutant : «ailleurs, nos collègues sont mis en valeur et pris en charge par les gouvernements de leurs pays».
Dans son atelier situé sur l’avenue Ngangwele, dans la commune de Kimbanseke, Asani fabrique de belles chaussures et nombreux autres objets en cuir, qui attirent parfois la convoitise d’expatriés.
«Il y a quelques années passées, nous fabriquions des articles sur commande pour l’étranger», a-t-il dit.
Fabrice Lukamba