«L’émergence de la danse à Kinshasa» est le thème du forum de danse tenu le jeudi 24 septembre dernier dans la salle de conférence du collège Boboto, dans la commune de la Gombe. Avec l’initiative de l’Asbl «Likit’arts Kongo», ces assises ont été organisé en marge de la première édition de la Rencontre des danseurs de Kinshasa (REDAKIN).
Au cours de ce forum, plusieurs intervenants ont exposé sur l’état des lieux de la danse à travers différents sous-thèmes relatifs à l’émergence de la danse en RDC.
Le chorégraphe Fabrice Don Dieu Bwabulamutima est intervenu sur la problématique de la pratique de la danse comme métier à Kinshasa, en y donnant quelques pistes de solution, à savoir : le métier de la danse de la RDC a besoin de la formation, des infrastructures artistiques (de créer des salles de spectacles), de la création (l’innovation), ainsi que d’une gestion culturelle de danse.
De son coté, Eddy Mboyo, artiste danseur, a exposé sur l’apport de la jeunesse dans l’émergence de la danse à Kinshasa. Il a appelé les jeunes danseurs à l’estime de soi, à avoir une vision professionnelle et de faire la promotion du métier.
Abordant la question sur les perspectives de la redynamisation de la danse et du danseur à Kinshasa, le chorégraphe et metteur en scène Way Way Dolsée a appelé les danseurs a une bonne communication sur le métier de la danse et à éviter les mauvais discours qui fragilise métier de danseur.
Il les a également exhortés à accepter leur domaine, à une vente rationnelle de leur, avant de formuler certaines suggestion à l’endroit de l’Etat, entre autres la mise en place d’une politique de la danse.
De son coté, l’initiateur du projet, Redakin Jackson Lohanga s’est dit satisfait pour la réussite dudit forum, car pour lui, ces assises ont permis aux danseurs professionnels et chorégraphes de réfléchir sur l’état de lieu de leur métier, lequel semble ne pas être valorisé.
Ce forum qui s’inscrit dans le cadre de la 1ère édition de rencontre des danseurs s’est déroulé en présence du représentant du Directeur Général de l’institut National des arts.
La rédaction
