Enfin le verdict est tombé! Alors qu’il lui a été requis 7 ans d’emprisonnement lors du récent procès pour atteintes sexuelles sur mineure de 15 ans, le chanteur Rd-Congolais Koffi Olomidé, a vu sa peine tombé en réduction.
Un ouf de soulagement pour ce dernier, le tribunal a estimé que les accusations des quatre plaignantes à savoir ses danseuses, n’étaient pas prouvées.
Les proches du chanteur voient en ceci, une victoire. « C’est un réel soulagement », a laissé entendre Robert Olomidé, le frère de ce chanteur originaire de la République Démocratique du Congo au sortir de l’audience.
Koffi Olomidé a été, décidément, condamné par la justice française à deux ans de prison avec sursis pour atteinte sexuelle sur mineure de 15 ans alors que, le 11 février dernier lors du procès, Sept ans de prison lui avaient été requis.
Pour la petite histoire, quatre de ses danseuses accusaient cette star de la rumba congolaise d’atteintes sexuelles avec violence, contrainte, menace ou surprise par personne ayant autorité. les faits ont survenus en région parisienne entre 2002 et 2006.
En effet, depuis ce temps, Koffi Olomidé, le quatra koraman est dans le collimateur de la justice française.
Une des raisons qui auraient causées son absence prolongée sur le sol européen où il séjournait très souvent.
«Le chanteur va pouvoir recouvrer sa liberté de mouvement et, je l’espère, très prochainement pouvoir voir son public en France qui l’attend avec beaucoup d’impatience », a lâché Emmanuel Marsigny et Eric Dupond-Moretti, l’avocat qui défend la star de la rumba congolaise qui s’est encore absenté de cette audience autant que celle de février dernier.
Se félicitant, l’avocat d’Antoine Agwepa dit Koffi Olomidé, s’est vu soulagé de voir la condamnation bien en deçà de ce qui avait été requis par le procureur le 11 février dernier.
Il sied de souligner qu’aucune des quatre plaignantes n’avait fait le déplacement. Elles avaient déposé plainte en 2007, 2009 et 2013 et accusaient Koffi Olomidé de leur imposer des rapports sexuels, à l’hôtel ou au studio d’enregistrement le plus souvent, sans préservatif et en les giflant quand elles se débattaient.
Et ces plaignantes ne sont plus jamais retournées en République démocratique du Congo, par peur de représailles, a-t-on appris.
Blaise Puala