AccueilLa UneLe poète Lutumba Simaro, révélé prophète après sa mort !

Le poète Lutumba Simaro, révélé prophète après sa mort !

Le poète Lutumba Simaro Masiya Ndomanueno, « une foudre après ma mort », il l’avait prédit dans sa magistrale  chanson «  Mabele » exécutée au côté de Franco Luambo Makiadi et le TP OK Jazz !C’est au environ des petites heures de la journée du 30 mars 2019 qu’est tombé cette triste et terrible nouvelle. Une ahurissante qui a estomaqué plus d’un de partout dans le monde.

C’était vraiment une foudre ravageuse qui s’est abattue très silencieusement dans les cœurs des gens, tôt dans la matinée et a fini par les estropier.« C’est inadmissible de comprendre ce qui se dit selon que notre papa, notre grand frère, notre vieux, notre sage du quartier, notre pépé … ne serait plus de cette terre », c’est en tout cas le gros de ce qui ne cessait de se dire non seulement sur son « saint jean » adoré l’actuel Lingwala ou encore son historique avenue Isangi où même feu son fidèle compagnon, l’artiste Luambo Makiadi avait dit dans l’une de ces chansons « Luambo ayebaki terasé ya isangi » compris en français « Luambo connaissait le caniveau d’Isangi», l’avenue où a résidé depuis toujours feu Simaro Masiya, ce grand homme qui vient de nous quitter.Vraisemblablement, un regret en continue puisque l’homme a été autant grand ! À en croire le sondage, il a joué plusieurs rôles dans la société. L’homme à multiple tâche pour résumer.

En plus d’être musicien, il était un père de famille et un vrai, il était vedette et star pour certains, conseiller et presque « prêtre de confession » pour les autres, ami intime, un sage chez qui puiser de la matière sur comment se conduire dans la vie, le sage du quartier, le chef du village ….

Un baobab non seulement de la musique mais aussi de la société. Il était vraiment un grand chef du village, les témoignages l’ont confirmé et tout le monde parle de lui en bien.

Et comme il l’avait dit de son vivant dans l’une de ses chansons à succès, une chanson décidément prophétique titrée « Mabele » compris en français « la terre », « Mokolo nakakufa kake ekobeta » compris «  le jour où je mourrais, une foudre va s’abattre ».C’est en tout cas ce qui s’est passé le jour de sa mort, le samedi 30 mars dernier où personne ne savait se contenir. Journalistes, artistes et autres, tout le monde n’en revenait pas de la perte de ce grand baobab de la musique congolaise, l’icône de l’Afrique comme l’avait si bien dit Felix Wazekwa, cet artiste qui s’est distingué en faisant plaisir à Papa Lutumba de son vivant avec un hommage vibrant.

Il lui a offert de son vivant, une chanson titrée « icône de l’Afrique » à laquelle a été repris de solo vocaux de ses différents chefs-d’œuvre.

Un hommage qui a été précédé par cette autre chanson où Wazekwa posait une série des questions sur la vie et sur certaines phrases soutenues dans les chansons à succès permanente de celui qui pondait des proverbes en Lingwala.

Selon une logique, « la prophétie est reconnue vraie quand elle s’accomplie » L’on soutiendrait donc que le poète Lutumba était un prophète puisqu’il l’avait dit «Mokolo nakakufa kake ekobeta » et le fameux « Kake-la foudre » a retenti doublement le samedi 30 mars 2019, le jour où le poète à rendu l’âme.

Cette foudre avait retenti philosophiquement dans la matinée à l’annonce de cette triste nouvelle et avait fini par retentir naturellement soit physiquement, au environ de 22 heures, heure de Kinshasa comme l’a soutenu d’aucuns, ceux-là qui ont été témoin oculaire du fameux Kake-la foudre.

Blaise Puala

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