L’international Pascal Lokua Kanza, cet artiste musicien chanteur, multi-instrumentiste, auteur, compositeur, arrangeur, et producteur né un certain 21 avril à Bukavu, en République Démocratique du Congo jadis Congo belge, n’oublie jamais ces racines. A Matadi, dans la province du Kongo Central, cette icône de la musique fait honneur à Baudelaire Lutete Albatros Quadra Jambes, le poulain de la plateforme culturelle internationale CIEL BLEU qui, de son côté, n’a pas manqué l’occasion de marquer son but avec le talent footballistique, du reste, encré en lui. Il a catégoriquement fait couler les larmes de la légende avec sa voix mélancolique et berçante sans oublier la profondeur de ses textes.
Bien qu’étant quelque part toujours très occupé, le célèbre Lokua Kanza, ce congolais de renom, s’est quand-même donné la peine d’accorder quelques minutes à l’un de ses fidèles admirateurs natif de Matadi, au Kongo central, en la personne de l’artiste musicien Baudelaire Lutete que la plateforme culturelle internationale CIEL BLEU, a appelé l’icône de Matadi lors de la première rencontre au centre culturel meko où la structure s’était investi dans la production du spectacle récital de Kadima Luabeya dit Kadji Sman en 2015.
Et pour cette petite audition de circonstance, le maestro Lokua céda humblement sa guitare à l’accompagnateur de ce jeune artiste musicien autrefois footballeur.
Faisant parler son talent sans trop d’efforts, le maestro n’a pu retenir ses larmes face à cette voix berçante et mélancolique doublée de la profondeur textuelle de l’Albatros.
Dans sa chanson « Mon État » produit par le label wanted record du chanteur congolais Fabrigas les metis Noir et officiellement lancé sur youtube le 30 juin 2017, date d’anniversaire de naissance de l’artiste, Baudelaire Lutete raconte l’histoire de sa vie commençant par sa naissance, sa tendre et turbulence enfance jusqu’à perdre totalement l’usage de ses pieds comme son père Michel Lutete, un excellent comptable et journaliste.
Le Quadra Jambes dit par ailleurs être très fier de lui-même. Qu’il s’accepte comme tel et qu’il a des atouts à faire valoir. Dans le refrain de cette chanson aux allures d’une poésie narrative, l’artiste sort son côté croyant pour dire qu’il ne compte sur personne, à part sur son Dieu.
Cette histoire racontée en musique a touché en plein coeur l’auteur de plus vivant, qui d’ailleurs ne s’est ressaisi de se fondre en larmes, nous a fait savoir www.infobascongo.net.
« Je ne suis pas Dieu, je ne prévois pas l’avenir, je ne suis pas un voyant mais sois prêt à affronter le public. Tu as une belle voix, cela n’implique pas un grand travail. Je n’ai jamais vu un musicien qui chante avec autant d’émotions. Il y a des musiciens qui ont la voix mais qui ne dégagent pas d’émotion. D’autres en dégagent mais n’ont pas une belle voix. Toi, tu as les deux, tu es vrai », a lâché Lokua en plein émoi.
Ce rapprochement qui semble être plus que la réalisation du rêve de l’homme du 30 juin, a-t-on appris, a été facilité par Deo Nkusu, l’actuel ministre des Relations avec le Parlement. Et cette rencontre qui augure de belles perspectives pour ce jeune artiste musicien au talent particulier.
C’est depuis bien longtemps que Deo Nkusu lui avait fait la promesse de le présenter à Lokua Kanza. Son jour de chance est arrivé. ‘’ Le plus grand rêve de ma vie vient de s’accomplir. Rencontrer Lokua Kanza, là n’est pas le problème, car je me disais qu’en tant qu’artiste musicien, je pouvais un jour le croiser. Mais le voir pleurer, je ne pouvais me l’imaginer même dans mes rêves les plus fous. Je, je, je n’ai pas de mots, a balbutié le jeune artiste musicien devant les confrères d’infobascongo.net avant de déclarer tout haut « Je me considère désormais musicien. Il m’a convaincu que je peux croire en moi. Je me considère désormais musicien »
Blaise Puala
