Mobutu le roi du Zaïre! Né un certain 14 octobre 1930 à Lisala, dans la province de l’Equateur sous le Congo Belge, celui qui était surnommer le Roi du Zaïre avec ses allures charismatiques, s’est éteint le 7 septembre 1997 à Rabat, au Maroc.
Feu Joseph-Désiré Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendo wa Za Banga, un homme d’État, militaire et autre fois frevent journaliste, aurait fêté ses 91 ans d’âge aujourd’hui s’il était encore vivant.
Faut-il le rappeler, le Maréchal Mobutu a régné pendant 32 ans à la tête de la République Démocratique du Congo jadis Zaïre de 1965 à 1997, à la suite d’un coup d’Etat.
Les réalisations de Mobutu
Aux côtés du Stade Kamanyola devenu Stade des Martyrs de la Pentecôte à ce jour, il y a le Palais du peuple, siège des institutions de la RDC.
L’on compterait également parmi les édifices construits à son époque, la route nationale Kinshasa-Kikwit, la Cité de la N’Sele, les Cités Salongo 1 et 2, la Cité Maman Mobutu, le camp Badiadingi (il faut le visiter pour apprécier sa beauté jusqu’aujourd’hui, la Cité Bobi Ladawa, la Cité de la RTNC, le CCIZ aujourd’hui Fleuve Congo
Hôtel, l’immeuble SOZACOM, l’immeuble du Ministère des finances sur le boulevard du 30 Juin, la Cité de Kinkole, la Cité de Maluku y compris des usines en son sein.
Il y a également le célèbre Pont Maréchal à Matadi, l’IPN (Institut Pédagogique Nationale) devenu UPN (Université Pédagogique Nationale), la compagnie Air Zaïre, liquidée pour créer LAC (Lignes Aériennes Congolaises). Ladite société nationale d’aviation avait, a-t-on appris, une flotte de 10 avions neufs.
Il y aurait également eu, à cette époque, l’implantation des sociétés privées de montage des véhicules neufs de grandes marques avec un personnel congolais formé. Lequel accord était véritablement gagnant-gagnant, a souligné cette source.
Il y a également les ponts de Mutshatsha à Dilolo, la construction du Port de Ilebo avec des portiques modernes, un chemin de fer pour passer sur le Pont Maréchal à Matadi, la construction d’un aéroport moderne à Gemena, la construction de l’aéroport Gbadolite, la construction du Combinat Industriel de Gemena (Comingem), la construction d’un collège moderne à Libenge.
Selon cette même source la plus grande des réalisations de feu le Maréchal serait l’unité nationale, la fierté d’être congolais était donc inculquée à tous. « Etre ce que nous voulons et pas ce que les autres voulaient que nous soyons. Le Maréchal avait lancé la politique de recours à l’Authenticité en incitant ses compatriotes à s’habiller à la congolaise (abacost pour les hommes, pagnes pour les femmes), un cachet qui est resté. Sans oublier les noms congolais qui magnifient nos ancêtres », a-t-elle souligné.
« Le Maréchal a combattu sans relâche le tribalisme. Ainsi, l’on pouvait se marier sans connaître la tribu ou la région de l’autre, aller travailler et être apprécié partout sur le territoire national et pas dans sa seule province ou chez ses »frères de tribu ou de langue ». Le roi du Zaîre a professé ce principe : Région ? Oui, Régionalisme ? Non. Tribu ? Oui, Tribalisme ? Non. Clan ? Oui, Clanisme ? Non. » a indiqué cette même source qui a eu à travailler avec feu le Maréchal.
Il sied de souligner que c’est le 27 octobre 1971 que feu le président Mobutu avait annoncé le fameux « recours à l’authenticité ». Lequel consistait en une série de mesures visant à se détacher de tout ce qui pouvait rappeler l’Occident et sa domination. Surtout avec la promulgation de la version zaïroise du costume occidental dit « abacost » en abréviation de « à bas le costume », vêtement qui a, fidèlement, constitué son look durant son règne en attaché avec son couvre-chef en tissus de léopard accompagné de sa canne. Le terme « zaïrianisation » fut d’un grand impact sur le plan mondial jusqu’à figurer dans le dictionnaire Larousse.
Blaise Puala