Cela fait pratiquement plus d’un mois depuis que le célèbre DJ Abdoul est en détention à la Prison centrale de Makala. De son vraie nom Bokamano Ilinga Cédric, ce dernier a été incarcéré depuis le 03 janvier. Et curieusement jusqu’à ce jour, il n’aurait toujours pas été jugé, a-t-on appris récemment.
Selon la plainte déposé contre lui au parquet de Kalamu, papa Berry comme le surnomme ses fans, aurait commis un viol sur mineure. La prétendue victime serait une jeune fille de 14 ans. Et cette dernière serait élève de la prestigieuse école catholique, le Lycée Motema Mpiko.
Mais selon certaines indiscrétions, la présumée victime n’a jamais été inscrite dans cette école catholique. Et n’a jamais participée à une quelconque journée culturelle comme le stipule d’aucuns.
Cette même source confirme que la prétendue mineure a consommée sa puberté loin du Lycée Motema Mpiko. Et comme toute école catholique digne de son nom, ce Lycée ne manque pas de rigueur. C’est une école de formation qui forme des élites, des personnes censées sans autres intentions détournées.
Stratégie opératoire
Et pour corroborer ses dires, cette dernière, avec un sourire jaune, a évoqué la chanson « Mulele » de l’artiste musicien congolais Ferré Gola. En effet, dans cette chanson, l’artiste parle de l’histoire d’une fille qui prétendait être une universitaire alors qu’en réalité c’est une professionnelle du sexe.
L’on apprendrait également que ce n’est pas la première histoire avec la prétendue mineure. C’est la tactique qu’elle utiliserait pour attraper ses proies. La première a tomber dans son filet et a être pourchassé, c’était un fonctionnaire du Ministère de budget.
Comme DJ Abdoul, cet agent de l’État avait lui aussi mangé à l’hameçon. Il était accusé d’avoir violé toujours cette même mineure alors que logiquement, selon la confirmation, c’était aussi une histoire montée de toute pièce avec sa famille.
Mais face à cette situation de honte, le monsieur n’avait d’autre choix que de supplier la procureure et les magistrats en charge de son dossier pour que ça ne fasse pas échos de peur de porter atteinte à sa personnalité et troubler son processus de mariage alors que déjà enclenché.
L’on apprend également qu’il est demandé au DJ condamné, un arrangement à l’amiable consistant à verser 3.000 $ de dommage d’intérêt pour clore le dossier.
D’ailleurs, ne voyant clair à ce dossier, deux semaines après le transfèrement d’Abdoul au centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa -CPRK-, les avocats du DJ de la République s’étaient décidés de porter le dossier au Tribunal de grande instance de la Gombe pour l’obtention de la libération sans conditions.
Blaise Puala
